Parce que nous passons plus de 70% de notre temps à l’intérieur de bâtiment (logement, bureau, commerces…), la qualité de l’air que nous y respirons est essentielle pour notre santé et notre bien-être. Des campagnes de mesures régulières menées depuis 2006 par l’observatoire de la qualité d’air, sur divers bâtiments à divers usages, ont mis en évidence, globalement, une mauvaise qualité de l‘air intérieur.
La concentration de dioxyde de carbone est en moyenne supérieure aux valeurs limites imposées par la réglementation. C’est pourtant, le polluant le plus ordinaire, directement lié à la présence humaine.
L’enquête a aussi mis en évidence la présence importante des composés organiques volatils (COV), dont le formaldéhyde, qui est le plus important en masse.
Par exemple, dans 90 % des logements, la teneur de formaldéhyde dépasse la valeur guide de 10 ug/m3 proposée par l’Agence Française de Sécurité Sanitaire de l’Environnement et du Travail (AFSSET). D’autre part, 10 % des logements sont contaminés par des moisissures.
La plupart des problèmes sanitaires liés au bâti résulte de la pollution de l’air intérieur ou d’une humidité excessivequi peut être liée à un taux de renouvellement d’air insuffisant.
*Décret n°2011-1728 du 2 décembre 2011 (cf. cadre réglementaire)
